Fabriqué par la branche "console" de l'ex-entreprise Neumann, la console Aurus a un look séduisant.

Basé sur Linux, le démarrage se fait en 50 s. Seule le logiciel de configuration utilise Windows. Il semble particulièrement accessible. La config chargée est sur Ram (pas de disque dur en action). Elle profite du système de grille Nexus développé par la marque. Il n'y a pas de préamplis micros mais des entrées à symétrie électronique supportant tous les niveaux. C'est l'amplification numérique qui fait le travail.

C'est une console un peu profonde pour les techniciens de taille moyenne...

L'ergonomie des tranches est bien pensée: les trim sont près des faders, puis les correcteurs et enfin les auxiliaires. Elle propose deux monitorings principaux et quatre pour les studios. La partie signalisation est particulièrement complète.

La mise en service transitoire de l'écoute PFL en tirant le fader est astucieuse.

En revanche , la sérigraphie des switchs est peu lisible et fatigante pour les vues vieillissantes.

Le bandeau de visualisation, quant à lui, est particulièrement lisible et configurable.

Malheureusement, c'est une console à panneau central avec les inconvénients que l'on connait en multi-utilisateurs. De plus, de nombreuses commandes ne sont pas en redondance sur les tranches (48v, phase, pré-post pour les aux etc...) ce qui la rend moins lisible. Elle ne propose qu'une écoute PFL.